Trophée Jules-Verne. Spindrift 2 jette l’éponge à cause de la météo

  • L’équipage de Spindrift 2 a annoncé dimanche qu’il renonçait à tenter d’améliorer le record.

L’équipage de Spindrift 2, lancé dans le Trophée Jules-Verne, a annoncé dimanche qu’il renonçait à tenter d’améliorer le record en raison de conditions météo défavorables.

Dans un communiqué, l’équipe du plus grand multicoque de course au monde (40 m), a indiqué que le bateau, co-skippé par le Français Yann Guichard et sa compagne Dona Bertarelli, « n’a (…) plus l’opportunité » de l’améliorer.

Dimanche à 09h, Spindrift 2 accusait un retard de 272 milles (environ 504 km) sur le tableau de marche réalisé par Loïck Peyron et son équipage, détenteurs du record depuis janvier 2012 (45 j 13 h 42 min) avec le même bateau, alors appelé Banque Populaire V.

La météo a tranché

« La météo a tranché, poursuit le texte. Entre un anticyclone des Açores campé en travers de la route et de violentes tempêtes à suivre avec une mer impraticable, les conditions qui règnent sur l’Atlantique sont particulièrement défavorables pour conclure dans les temps ce tour du monde »« Dès aujourd’hui (dimanche), les marins de Spindrift 2 vont lever le pied et cesser de naviguer en mode record », ajoute le communiqué.

Un autre maxi-trimaran, Idec Sport (Francis Joyon), tente lui aussi de battre le record du Trophée Jules-Verne mais il accusait dimanche à 09h un retard encore plus important (près de 500 milles/925 km) et n’avait plus aucune chance de l’améliorer.

Un autre maxi-trimaran, Idec Sport (Francis Joyon), tente lui aussi de battre le record du Trophée Jules-Verne mais il accusait dimanche à 09h un retard encore plus important (près de 500 milles/925 km) et n’avait plus aucune chance de l’améliorer.

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Bretagne – Les grandes marées, à voir en 2016

Les grandes marées, phénomène naturel et splendide, seront de retour en Bretagne, aux mois de février, mars, avril et mai 2016.

L’étonnante manifestation des marées est due à l’attraction de la terre, de la lune et du soleil. Les grandes marées apparaissent alors lorsque ces trois astres sont plus ou moins bien alignés. La configuration des côtes a, elle aussi, une influence sur les marées.

C’est pourquoi la Bretagne, partageant ses côtes entre l’océan Atlantique et la Manche, est propice aux grandes marées. De plus, grâce au coefficient des marées (entre 20 et 120), professionnels et amateurs peuvent se faire une idée de l’importance de ces dernières et ne pas se faire piéger par la marée montante.  On parle donc de grandes marées lorsque le coefficient est au-dessus de 90.

Dates des prochaines grandes marées : les 10 et 11 février (cœff jusqu’à 108); les 9, 10, 11 et 12 mars – (cœff jusqu’à 116); les 7, 8, 9 et 10 avril  (cœff jusqu’à 118) ; enfin les 7 et 8 mai (cœff jusqu’à 113)

Voile Jules-Verne. Idec Sport se rapproche de l’equateur


(Photo DR)

En retard de plus de 1.000 milles dans la course au record sur le Trophée Jules-Verne, le trimaran rouge « Idec Sport » de Francis Joyon navigue à haute vitesse depuis mercredi dans un alizé de sud-est au large du Nordeste brésilien.

Francis Joyon, Alex Pella, Boris Herrmann, Clément Surtel, Guénolé Gahinet et Bernard Stamm, les six hommes d’Idec Sport, vont profiter jusqu’au bout de leur aventure autour de la planète maritime. Le franchissement retour du pot au noir est annoncé peu actif à cette longitude, et la jonction est espérée sans dommage avec les grands systèmes dépressionnaires d’Atlantique Nord. « Nous sommes sous un petit amas nuageux qui aspire un peu de notre vent, mais l’éclaircie est devant nous et nous n’allons pas tarder à reprendre notre course en avant, confie Francis Joyon ne cache pas son plaisir de voir depuis hier après midi son grand trimaran Idec Sport renouer avec les grandes vitesses. On a marché à plus de trente noeuds cette nuit (dans la nuit de mercredi à jeudi, NDLR), et retrouvé avec plaisir ces sensations uniques du bateau qui passe facilement dans la mer, bien soulagé par son foïl. »

Les belles vitesses actuelles devraient permettre à Idec Sport de franchir l’équateur ce vendredi, entre 18 et 21 h. « L’alizé s’est bien renforcé, et les routages se montrent de plus en plus favorables », souligne Francis Joyon, qui ajoute : « D’ici quatre ou cinq jours, nous serons de nouveau dans des configurations climatiques telles que vous les connaissez en France. L’alizé de nord-est est plutôt clément en termes de températures, mais les vents d’ouest dont nous avons besoin après les Açores sont à cette époque plus virulents. On s’attend d’ailleurs à subir du très gros temps pour l’atterrissage sur la pointe de Bretagne. »

Sans whisky

L’équipage d’Idec, loin des agapes terrestres de cette Saint Sylvestre, est contraint de se rationner en gaz qui sert à chauffer l’eau de ses repas et est désormais dépourvu des petites bouteilles de whisky utilisées pour fêter les passages au nouvel an. Les voeux de fin d’année s’adresseront surtout aux conditions météo, que l’Atlantique Nord se montre aussi coopératif que l’Atlantique sud s’est montré récalcitrant…