Bateaux de l’année 2016

European Power Boat of the Year 2016 – présentation des 25 bateaux nominés

Publié le par ActuNautique.com

Le Boston Whaler 420 Outrage, nominé pour le titre de bateau européen de l’année 2016 dans la catégorie des 35 à 45 pieds

Découvrez dès à présent la liste de tous les bateaux à moteur nominés cette année pour le titre de Bateau à moteur européen de l’année 2016 !

Chaque année, le Boot de Düsseldorf voit remis le titre très envié d‘European Power Boat of the Year aux bateaux qui ont le plus innové, ou qui ont le plus contribué à faire avancer le secteur.

Attribué par un jury composé de journalistes de 11 titres de la presse nautique européenne, ce titre envié, qui dope généralement la carrière d’un modèle, concerne 5 catégories de bateaux à moteur : les bateaux de moins de 25 pieds, de 25 à 35 pieds, les 35 à 45 pieds, les plus de 46 pieds et les bateaux à déplacement.

Découvrez dès à présent la liste des 25 nominés, dont les vainqueurs seront connus le 23 janvier prochain !

Le XO 250 pen, nominé au titre de Bateau à moteur européen de l’année 2016 de moins de 25 pieds

Nominés pour le titre de Bateau à moteur européen
de l’année 2016 de moins de 25 pieds

Cette catégorie de bateaux constitue le gros du marché européen, qui se caractérisent par des motorisations hors-bord, pour des types d’architectures et d’aménagements fort divers.

  • Bayliner XR 7
    Le Bayliner Element n’est pas un modèle ordinaire, puisque s’il reprend la carène très réussie des Element, caractérisée par son M garant de stabilité au mouillage et de grande accroche en virage, il se distingue de cette gamme par son plan d’aménagmet en Ponton Boat, très rare en Europe. L’ami des navigations à la journée !
  • Bella 600 BR
    Le Bella 600 BR est un petit Bow Rider de 6m de long, qui nous vient de Finlande, construit par le chanter Bella Boats, partenaire du groupe Bunswick. Simplicité, bonne finition et style jeune caractérisent ce modèle dédié aux loisirs nautiques, 
    qui puise son inspiration outre-Atlantique.
  • Four Winns V 255
    Pour le chantier américain Rec Boats filiale du groupe Bénéteau, le Four Winns V255 est stratégique de par son positionnement de vedette express in-board d’accès de gamme. Au programme, une bonne finition et un cockpit qui fait la part belle à l’espace.
  • Ranieri International Interceptor 222
    Le Ranieri 222 Interceptor est une vedette open à motorisation hors-bord dédiée au sport fishing, directement inspirée des réalisation d’outre-Atlantique. T-Top et siège pilote inox, porte-cannes à gogo et viviers : de quoi pêcher le gros et le plus petit.
  • XO 250 Open
    Ligne époustouflante, construction originale avec une coque alu indestructible et un pont composite, le XO 250 Open est un bateau qui se remarque. La modularité de son cockpit est unique en son genre, notamment le bain de soleil arrière et la capote escamotable. 

Le Nimbus 305 Coupé, nominé au titre de Bateau à moteur européen de l’année 2016 de 25 pieds à 35 pieds

Nominés pour le titre de Bateau à moteur européen
de l’année 2016, de 25 pieds à 35 pieds

Cette seconde catégorie de bateaux nominés rassemble des unités assez disparates, tant dans les technologies de motorisaton, que les programmes de navigation, allant de l’open dédié à une utilisation à la journée, aux vedettes de petite croisière.

  • Axopar 28
    Pour ceux qui diraient que ce modèle semble puiser son inspiration chez un confrère Finlandais, gagné : le designer est le même !! Les différences portent sur une construction composite légère, des francs-bord abaissés et une organisation à console centrale. La mini-cabine sarcophage arrière est à proscrire.
  • Cranchi 35 Z
    Le Cranchi 35Z est l’archétype de la vedette classique in-board, qui permettra d’accueillir une petite famille pour de la croisière côtière ou plus lointaine. Le franc bord élevé est le garant d’une bonne habitabilité. A noter une belle ligne extérieure, ce qui n’est pas toujours le cas sur ce type de bateaux.
  • Invictus 280 TT
    L’inVictus 280 TT est une vedette open in-board de haut de gamme, caractérisée par une étrave inversée dans sa partie haute, qui lui confère une ligne très particulière, très différente des réalsiations scandinaves. La finition est de bon niveau et les possibilités de personnalisation grandes.
  • Nimbus 305
    Le Nimbus 305 Coupé est une vedette express qui nous vient de Suède, qui se distingue par une ligne très pure, un roof décalé sur babord (passavant babord étroit), et une niveau de finition de haut niveau. Il vise la croisière côtière en famille, dans un grand niveau de confort.
  • Sasga Minorchino 34
    Le Sasga Minorchino 34 décline à l’envi le concept des pointus méditerranéens, de l’île de Minorque, pour en faire un petit trawler au look rétro. La poupe arrondie cache en fait une carène semi-planante plus classique. 2 cabines au programme, dont une mid cabine double.

Le Bénéteau Gran Turismo 40, nominé pour le titre de Bateau à moteur européen de l’année 2016 de 35 à 45 pieds

Nominés pour le titre de Bateau à moteur européen
de l’année 2016, de 35 à 45 pieds

Sur cette catégorie reine en terme de chiffre d’affaires et de marge pour les chantiers, les 5 nominés 2016 sont totalement hétéroclites, du fait d’une offre constructeur très diverse, entre le catamaran motor yacht, le yacht open et les vedettes express…

  • Bénéteau Gran Turismo 40
    Avec le Gran Turismo 40 dévoilé à Cannes, le chantier français Bénéteau a frappé un grand coup, avec une montée en gamme impressionnante pour un positionnement prix étonnant. Aménagement de haut de gamme, belle sellerie, carré luminieux et bien pensé. Deux belles cabines doubles au programme, et un coin pour s’isoler en bas qui sera toujours apprécié. A noter l’efficace carène Airstep 2.
  • Boston Whaler 420 Outrage
    Le Boston Whaler Outrage 420 est un bateau unique en son genre, et seul Boston Whaler pouvait proposer un open de luxe, de 42 pieds, à près d’un million d’euros ! Tout est superlatif sur ce modèle, destiné à séduire les plaisanciers fortunés, lassés de leur yacht et souhaitant passer à un programme de navigation à la journée ou au week-end. A noter que la première année de production (35 unités) est déjà vendue…
  • Fountaine Pajot MY 37
    Le Fountaine-Pajot 37 MY inaugure la relance de la gamme des catamarans à moteur du chantier rochelais. La ligne a gagné en élégance, et la qualité perçue à l’intérieur est transfigurée. Que de progrès réalisés en 5 ans à peine…  2 versions, en 3 ou 4 cabines disponibles.
  • Marex 375
    Le Marex 375 est une vedette express nordique, qui nous vient de Norvège-Lituanie. La finition est d’excellente facture, le design net et sans bavure. Un modèle qui séduira l’Europe du Nord, la marque étant in fine peu connue de par chez nous…
  • Steeler NG 43
    Le Steeler 43 NG est une vedette aluminium qui nous vient de Hollande, et dont le programme mixte mer-rivière en fait une unités très polyvalente. Très belle finition, robustesse à toute épreuve. A noter que ce chantier a remporté le titre l’an dernier pour son étonnant Steeler Panorama. 

Jeanneau Leader 46, nominé pour le titre de Bateau à moteur européen de l’année 2016 de plus de 45 pieds

Nominés pour le titre de Bateau à moteur européen
de l’année 2016 de plus de 45 pieds

Les bateaux à moteur de plus de 45 pieds sont la catégorie reine du titre 2016 de bateau à moteur européen de l’année, avec des untés de luxe, aux prestations parfois étonnantes.

  • Azimut Magellano 66
    L’Azimut Magellano 66 est un yacht à fly dédié à la croisière hauturière, caractérisé par une ligne évoquant les bateaux de voyage. Excellente finition, design élégant, une unité de grande classe aux prix élitistes : Azimut oblige….
  • Ferretti 550
    Le  Ferretti 550 est une vedette à fly à l’italienne, qui affiche une ligne discrète qui devrait bien vieillir. Le salon de pont avant est original, le cockpit arrière réduit, le fly dans la norme du marché. Le niveau de finition est excellent. Normal pour Ferretti…
  • Galeon 500 Fly
    Le Galéon 500 Fly est une vedette à Fly de haut de gamme, dont la particularité est d’être un véritable bateau transformeur, au niveau de son cockpit arrière, mais aussi de son salon de pont avant. Une modularité hors du commun, intelligente dont il faudra voir à l’usage la pertinence et la résistance.
  • Jeanneau Leader 46
    Avec le Leader 46, le chantier français Jeanneau réinterprète la vedette express traditionnelle en proposant un garage à annexe (sur un 46 pieds !!) et un carré pouvant se fermer, par le biais d’une baie vitrée basculante. Belle finition, prix bien placé : le Leader 46 affiche de grandes ambitions…
  • Sea Ray L 590 Fly
    Le Sea Ray 590 Fly est l’une des plus grosses unités du chantier américain Sea Ray, filiale du groupe Brunswick. Ligne dynamique, grand flybridge, intérieur cosy, le Sea Ray 590 Fly est une unité hédoniste, bien construite, qui sait recevoir. 3 belles cabines doubles, et un coin salon à l’américaine dans le carré ou il fait bon paresser…

Linssen Grand Sturdy 530, nominé pour le titre de Bateau à moteur européen de l’année 2016 à déplacement

Nominés pour le titre de Bateau à moteur européen
de l’année 2016 à déplacement 

Point de bateaux hautes performances dans cette catégorie, mais des unités soit au long cours, soit dédées au fluvial, soit mixtes. Une catégorie taillée sur mesure pour les chantiers néerlandais…

  • Boarncruiser Elegance 1200
    Une construction acier sérieuse, une étrave presque droite, une ligne néo-rétro : le Boarncruiser Elegance 1200 est élégant avec sa coque recouverte d’une belle peinture brillante Awlgrip, qui réhausse son positionnement haut de gamme.
  • Linssen Grand Sturdy 530
    On ne présente plus le chantier néerlandais Linssen, qui construit les Rolls des vedettes fluvio-maritime néerlandaises. Construction acier, coque à liston revêtue d’une peinture brillante, digne d’un yacht, le Grand Sturdy 530 opte pour un poste de pilotage fermé et un cockpit couvert. Le grand confort en toutes saisons…
  • Super Lauwersmeer Evolv OC
    Une vedette haut de gamme typiquement néerlandaise, avec un cockpit bas classique et un niveau de finition exceptionnel. De quoi aller loin et longtemps, dans le plus grand confort.
  • Integrity 47 XL
    L’Integrity 47XL est un trawler à l’ancienne, dans le bon sens du terme, construit en Chine à
    Guangzhou. Plan de pont classique, aménagements bien pensés. Ce modèle affiche un bon rapport qualité-prix. S’il ne révolutionnera pas le marché, il constitue une offre intéressante pour qui veut un modèle marin et classique.

10 CHIFFRES A CONNAITRE SUR LA MER

22 octobre 2015

10 chiffres à connaître sur la mer

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Le bord de mer est le lieu de vie préféré des Français. S’ils y voient avant tout un lieu idéal d’habitation et de loisir, ils s’intéressent également à son rôle sur le plan écologique et économique. Ça tombe bien, le secteur de la pêche et de l’aquaculture est un pan important de l’économie française et les aires maritimes protégées recèlent de nombreuses espèces de la biodiversité mondiale. 10 chiffres à connaître sur la « mer française ».

38% des Français préfèrent habiter au bord de mer (1)

Lorsque l’on demande aux Français où ils préféreraient habiter, s’ils avaient le choix, ils placent en premier lieu le bord de mer devant la campagne, la ville et la montagne (38%, sondage LH2, 2012). 88% des Français se déclarent par ailleurs intéressés par la mer en général, un pourcentage qui atteint 90% en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie Française. 79% des Français font un usage balnéaire de la mer, et 91% reconnaissent son rôle important sur le plan écologique et économique.

9 millions de Français pratiquent occasionnellement une activité de loisir nautique (2)

La France compte en outre 4 millions de plaisanciers, plus de 1 000 établissements de formation au permis de conduire les bateaux à moteur, et plus de 5 100 entreprises (constructeurs, loueurs, ateliers de réparation…) pour 41 000 salariés.

Les Français consomment en moyenne 34 kg de produits de la pêche et de l’aquaculture par an (3)

Ils consomment principalement des poissons (72%) et des  fruits de mer (28%). Les ménages ont dépensé en 2013 plus de 7 milliards d’euros en produits aquatiques pour leur consommation à domicile, avec une préférence pour les produits frais (33%) et traiteurs réfrigérés (32%). Viennent ensuite les produits surgelés (20%) et les conserves (15%).

Les activités de la mer, hors secteur du tourisme littoral, génèrent plus de 300 000 emplois directs (2)

dont 40 000 marins, pour 69 milliards d’euros de valeur de production. Il s’agit aussi bien d’activités traditionnelles comme la pêche et le transport, que d’activités nouvelles, telles que les énergies renouvelables.

En 2013, 533 000 tonnes de poissons, crustacés, coquillages et autres produits de la mer ont été pêchées et débarquées par les navires métropolitains (3)

Pour une valeur totale de 1,1 milliard d’euros. En quantité, les principales espèces pêchées sont le thon, la sardine, la coquille Saint-Jacques, le hareng, la baudroie, et le lieu noir.

L’ensemble   de   la   flotte   sous   pavillon   français   compte   1 074   navires au 1er janvier 2015 (4)

Dont 295 pour la flotte de commerce (transports et services maritimes) de plus de 100 UMS (unité de tonnage), 179 navires de transport, 116 navires de services maritimes sous pavillon français. La flotte de plus de 100 UMS contrôlée  par des intérêts français sous d’autres pavillons est principalement constituée par des navires de charge (51 % en nombre et 84 % en jauge) et des navires de services maritimes offshore (35 % en nombre et 3,4 % en jauge). Le pavillon français est internationalement reconnu pour être l’un des plus sûrs au monde.

La France est le 2e domaine maritime mondial après les États-Unis (2)

Sa zone économique exclusive (ZEE) s’étend sur 11 millions de km², soit 3% de la surface totale des océans.  97 % des surfaces maritimes françaises sont en Outre-Mer. La France compte en outre 883 communes littorales et lacustres, dont 785 en bord de mer, 7 200 km de côtes.

La France vient d’étendre son domaine sous-marin de 579 000 km² (5)

C’est à peu près la superficie de l’Hexagone. Quatre décrets, publiés le 25 septembre 2015 au Journal officiel, fixent en effet de nouvelles limites du plateau continental au large de la Martinique, de la Guadeloupe, de la Guyane, de la Nouvelle-Calédonie et des îles Kerguelen. Cette extension accroît les droits de la France sur les ressources du sol et du sous-sol marins au-delà des 200 miles nautiques.

16,5 % des eaux françaises sont des aires marines protégées (6)

Cette proportion était de 0,7 % en 2006 (72 730 km²), l’année de création de l’Agence des aires marines protégées et de 2,4 % en juin 2012. La proportion des eaux françaises couverte par le réseau d’aires marines protégées a fortement progressé avec la création du parc naturel de la mer de corail en Nouvelle-Calédonie, en avril 2014. Ce parc est la plus grande aire marine protégée française et couvre une surface de 1 291 000 km². Il représente à lui seul plus de 76 % de la surface totale du réseau d’AMP dans les eaux françaises. 7 parcs naturels marins ont été créés depuis 2007, 5 en métropole et 2 en Outre-Mer. Celui de l’estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis est le dernier en date.

Près de 10% de la diversité mondiale des espèces marines est en Outre-Mer (2)

10% des récifs coralliens et 20% des atolls de la planète sont également dans les eaux sous juridiction française.

Sources :

(1) Les Français et la mer : perceptions et attachements – Observatoire national de la mer et du littoral
(2) Les chiffres clés – Conférence nationale sur la transition écologique de la mer et des océans pour la croissance bleue et le climat, août 2015 – Ministère de l’Écologie, du développement durable et de l’Énergie
(3) Pêche et aquaculture, les chiffres clés, édition 2014 – Ministère de l’Écologie, du développement durable et de l’Énergie
(4) Flotte de commerce sous pavillon français, janvier 2015 – Direction générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer, Direction des Affaires maritimes, Mission de la Flotte de Commerce
(5) EXTRAPLAC : le domaine sous-marin de la France s’agrandit de plus de 500 000 km2, communiqué de presse, 14 octobre 2015
(6) Les aires marines protégées en 2015 – Observatoire national de la mer et du littoral

http://www.gouvernement.fr/10-chiffres-a-connaitre-sur-la-mer-3109

les poissons de nos côtes

Principaux poissons d’eau de mer

Les principaux poissons de mer
Le pêcheur en mer doit savoir reconnaître les principales espèces de poissons qu’il va rencontrer. Voici les poissons plus appréciés des pêcheurs.

Deux principaux groupes de poissons de mer

Il est bon de rappeler que les poissons de mer de nos côtes sont classés en deux groupes principaux : le groupe des poissons cartilagineux (les chondrichtyens) et le groupe des poissons osseux (les ostéichtyens)

Ces groupements reflètent la parenté des poissons, en se basant sur l’ossification du squelette. Au sein des poissons cartilagineux, on compte les requins et les raies. Le groupe des poissons osseux, quant à lui, regroupe l’essentiel des espèces de nos côtes, par exemple le bar, le lieu, la sardine, etc.

Les espèces de poissons à connaître

Raie bouclée

La raie bouclée (Raja clavata)

C’est la raie la plus commune de nos côtes. Elle se capture en surf-casting ou en bateau à soutenir. La raie bouclée se reconnaît à ses ocelles et marbrures sur le dos, mais aussi à ses « boucles ». Ce sont des petits crochets sur le dos et la région caudale, qui lui ont valu son nom commun. Elle mord très bien aux appâts carnés qu’on lui présente. On notera que les gros spécimens (5 kilos et plus) se prennent surtout à soutenir.

La petite roussette (Scyliorhinus canicula)

Ce petit requin côtier et essentiellement nocturne est le sauve-bredouille des pêcheurs en surf-casting, surtout durant l’hiver. La petite roussette se reconnaît aisément à sa robe brunâtre constellée de points sombres. Elle attaque tous les appâts carnés, par exemple le morceau de calamar ou le lançon.

Le bar

Le bar (Dicentrarchus labrax)

C’est le poisson préféré de la majorité des pêcheurs en mer. De fait, le bar est une espèce jolie et combative qui attaque toutes sortes de leurres et appâts. On peut le pêcher au leurre de surface, au poisson nageur, au leurre souple, au lançon, en surf-casting. Ce prédateur opportuniste satisfait donc une multitude de pêcheurs. Il peut atteindre 1,20 mètre pour 14 kilos.

Dorade royale

La dorade royale (Sparus auratus)

C’est un beau sparidé au corps trapu et à la chair délicieuse. Elle se différencie des autres Sparidés par la présence d’un joli bandeau doré entre les yeux, ainsi que d’une tache noire au-dessus de l’opercule. Elle possède des mâchoires puissantes armées de canines et de molaires. La dorade royale se pêche en surfcasting ou à soutenir, en présentant des appâts carnés, notamment des bivalves.

Dorade grise

La dorade grise (Spondyliosoma cantharus)

C’est le sparidé le plus commun de nos côtes. On peut la capturer en grande quantité, notamment en pêchant en bateau, en dérive lente ou à soutenir. On prendra donc soin de remettre les petits spécimens à l’eau. La dorade grise montre une robe variable et présente même des bandes verticales sombres en situation de stress. On remarquera aussi des lignes jaunâtres sur les flancs.

Pour la pêche de dorade grise, on veillera à utiliser un hameçon de taille moyenne à petite, car la dorade grise a une petite bouche.

Lieu jaune

Le lieu jaune (Pollachius pollachius)

C’est un gadidé de grande taille, aimant les eaux froides. On le rencontre sur toute la partie nord de la France. Le lieu jaune se rapproche des côtes durant l’hiver. Il présente une robe brunâtre, plus ou moins jaunâtre sur les flancs. Le lieu se pêche en bateau ou à la traîne ou encore à la dandine, sur les plateaux rocheux du semi-large. On peut alors espérer prendre de très beaux spécimens. Des lieus jaunes de 5 à 8 kilos restent des captures relativement fréquentes.

La morue (Gadus morhua)Bien que cette espèce ait été victime de la pêche professionnelle, il reste possible de capturer de jolies morues. Ce poisson d’eau froide se prend dans la partie nord de la France, durant l’hiver. La morue se reconnaît à sa robe marbrée et son barbillon mentonnier. Très appréciée des pêcheurs, la morue peut atteindre des tailles énormes, jusqu’à 50 kilos. De tels spécimens sont cependant devenus introuvables, en raison de la pression de pêche.
Le tacaud

Le tacaud (Trisopterus luscus)

Ce petit gadidé se trouve en masse dans les épaves. Les juvéniles sont aussi communs dans les ouvrages portuaires. Le tacaud possède un barbillon mentonnier développé et son corps montre des bandes verticales sombres. C’est un poisson trapu, moins allongé que les autres espèces de Gadidés. Les gros spécimens (500 grammes à 1 kilo) se prennent à soutenir sur les épaves.

Le maquereau (Scomber scombrus)

Ce poisson à la robe superbe arrive en masse sur nos côtes à la belle saison. C’est un scombridé, un cousin des thons. Bien que de taille modeste, le maquereau développe une nage excellente. Il est amusant de pêcher le maquereau car il mord très facilement aux trains de plumes. Comme il arrive de les capturer 6 par 6, on prendra soin de limiter ses prises. Inutile de garder plus de maquereaux que nécessaire.

Le chinchard (Trachurus trachurus)

Comme le maquereau, le chinchard arrive en bancs sur nos côtes, à la belle saison. Si le maquereau est un cousin des thons, le chinchard est un cousin des carangues. Il se bat très bien en comparaison de sa taille et est amusant à pêcher au leurre.

Un congre

Le congre (Conger conger)

Le congre est un poisson au corps serpentiforme, à la morsure redoutée. Les nageoires pelviennes sont absentes chez ces poissons extrêmement spécialisés. La robe va du brun foncé au gris clair. Le congre aime les zones rocheuses et les épaves. On le pêchera de nuit, période où le congre est le plus actif. Les gros spécimens se capturent généralement dans les épaves. L’animal peut atteindre 3 mètres

Une sardine

La sardine (Sardina pilchardus)

C’est un petit clupéidé qui forme des bancs immenses. La sardine ressemble à un petit hareng mais s’en différencie par la présence d’un opercule strié. Cet animal est chassé par une multitude de prédateurs. C’est un excellent appât pour tous les poissons carnassiers. On peut la capturer à l’aide d’un train de plumes de petite taille. Mais la plupart du temps, les pêcheurs préfèrent acheter des sardines chez le poissonnier pour les utiliser comme appât.

L’orphie

L’orphie (Belone belone)

Ce poisson au corps allongé se reconnaît immédiatement à ses mâchoires transformées en un long bec. C’est une adaptation à la chasse des petits poissons. L’orphie est commune sur nos côtes et attaque régulièrement les leurres destinés au bar. Elle est cependant dure à ferrer, en raison de son long bec. On peut également la capturer au flotteur, en utilisant une lanière de maquereau comme appât.

La vieille (Labrus bergylta)

Ce beau labridé montre une robe très richement colorée et très variable. La bouche est petite mais très lippue et fortement dentée. On notera aussi la présence de dents pharyngiennes. La vieille aime les zones rocheuses et côtières. Elle mord aux leurres souples et aux appâts carnés.

Un lançon

Le lançon (Ammodytes tobianus)

Il existe 6 espèces de lançons sur nos côtes et leur identification est peu aisée pour le non-spécialiste. Pour une première approche, on peut les appeler collectivement « lançons ». Ces animaux au corps allongé présentent la particularité de s’enfouir dans le sable à marée basse. Il est possible de les capturer en creusant des sillons à l’aide d’un buttoir à pommes de terre. Le lançon est délicieux à consommer et c’est un excellent appât.

Une plie

La plie (Pleuronectes platessus)

C’est le poisson plat le plus commun de nos côtes. La plie se reconnaît à son corps losangique couvert de taches oranges. Comme tous les poisons plats, la plie vit sur le fond. Elle se capture essentiellement en surfcasting. En raison de sa petite bouche, il faudra utiliser des appâts et des hameçons de petite taille.

Un saint-pierre

Le saint-pierre (Zeus faber)

C’est un poisson à l’anatomie singulière. On notera le corps aplati, la bouche extrêmement protractile, la présence d’écussons abdominaux et de scutelles épineuses à la base des nageoires anale et dorsale. De plus, une tache noire caractéristique, entourée de blanc, marque les flancs de l’animal. La chair du saint-pierre est délicieuse. L’animal se prend à l’occasion en pêchant au jig ou eu leurre souple sur les plateaux rocheux du semi-large.

Le poichat

l’Hypocerf

Le Chaquin

Le Poiterelle

Le Crapiaf

 

 

Spindrift 2 aura mis deux jours de trop

Spindrift 2 a franchi la ligne d’arrivée virtuelle, entre l’île d’Ouessant et le cap Lizard (sud-ouest de l’Angleterre), vendredi à 16h01, après 47 j 10 h et 59 m de mer. Le grand multicoque (40 m), skippé par Yann Guichard, a parcouru 28.875 milles (53.476,5 km) à la moyenne 25.35 noeuds (46,9 km/h). Le record du Trophée Jules-Verne est de 45 j 13 h 42 min. Il a été établi en janvier 2012 par Loïck Peyron et ses 13 équipiers de Banque Populaire V, aujourd’hui rebaptisé… Spindrift 2.

Guichard et ses 13 équipiers (dont sa compagne Dona Bertarelli, 3e femme à s’être lancée dans la course au Trophée Jules-Verne) vont maintenant rallier La Trinité (Morbihan), le port d’attache du bateau, sans s’arrêter à Brest.

Un autre maxi-trimaran, Idec Sport (Francis Joyon), lui aussi revenu bredouille de la chasse au record du tour du monde en équipage et sans escale, est attendu à Brest dans la soirée de vendredi.

Trophée Jules-Verne : et à la fin, c’est Peyron qui gagne

 Le monde 4.01.2016

source : Spindrift Racing

Ils n’ont pas encore franchi la ligne d’arrivée virtuelle entre l’île d’Ouessant et le cap Lizard (sud-ouest de l’Angleterre) mais les marins de Spindrift 2 doivent se faire une raison. Le plus grand multicoque au monde (40 m) ne battra pas le temps référence de Loick Peyron et ses treize équipiers réalisé en 2012 en 45 jours 13 h 42 min et établi avec Banque Populaire V, aujourd’hui… Spindrift 2. Pour ça, ils doivent franchir cette ligne avant mercredi à 17 h 43 GMT (18h43 heure française) mais ce ne sera pas le cas.

« Ce n’est pas un abandon », doit se justifier, dimanche 3 décembre, Yann Guichard, skipper de Spindrift 2. « Le record n’est plus atteignable mais l’aventure continue. L’objectif reste évidemment de boucler ce tour du monde et d’aller couper la ligne à Ouessant. » En ramenant sains et saufs ses 13 hommes et femmes d’équipage. Au large de la Bretagne, gronde une dépression qui devrait se creuser dans les prochains jours avec un vent de Sud-Ouest de 30-35 nœuds, localement 40 nœuds, et une mer forte de 6-7 mètres. De quoi donner quelques sueurs froides et salées à cette jeune écurie suisse – quatre ans seulement.

« Notre routage nous indique un passage de ligne prévue le 8 janvier en milieu de journée, ce qui donne 36 heures à 48 heures de retard, soit plus de 1 000 miles sur Banque Populaire V », s’est résignée Dona Bertarelli, propriétaire du bateau et épouse de Yann Guichard, qui pourrait devenir la première femme à terminer une tentative du trophée Jules-Verne.

 > Vidéo <

Idem pour IDEC

Quelques milles derrière, c’est IDEC Sport (31,50 m) mené par Francis Joyon, qui doit également faire une croix sur le record du tour du monde en équipage et sans escale. Après une descente de l’Atlantique Sud décevante et un Pacifique qui avait décidé de faire honneur à son nom, le trimaran rouge-et-blanc a dû également contourner l’anticyclone des Açores par le nord ouest, rallongeant du coup sa course, bien loin de l’orthodromie, soit la ligne la plus courte entre deux points d’une sphère, en l’occurrence la Terre.

Contrairement à Spindrift 2, le commando resserré de Francis Joyon n’a pas l’intention de baisser le pied et tente de battre le record Equateur-Ouessant détenu par Groupama 3 de Franck Cammas. « Ils ne connaissent pas où se situe le curseur de la modération. » Francis Joyon s’amuse visiblement de l’entêtement mis par chacun de ses cinq hommes d’équipage à tirer toujours et encore le meilleur de leur maxi trimaran. « On a connu cette nuit des conditions de mer très chaotiques, qui rendaient notre progression très difficile », poursuit-il. Une information que les chiffres de la nuit n’attestent pourtant pas, les vitesses du bateau ayant rarement chuté en deçà des 30 nœuds.

Francis Joyon, quelque part dans l’Atlantique. Source : Mer & Media

Battus mais plus rapides

Si Francis Joyon, recordman du tour du monde en solitaire, voyait ce trophée comme un bon moyen d’apprivoiser son maxi trimaran avant de le faire évoluer en solo, l’équipe de Yann Guichard a réalisé qu’il avait les moyens d’accrocher le record de Loïck Peyron, qui après la Route du Rhum, trouve encore le moyen de lui passer devant.

C’est d’ailleurs l’un des enseignements de cette tentative historique courue pour la première fois en duo. Bien que Banque Populaire V reste détenteur du record, Spindrift 2, qui a bénéficié de quelques modifications technologiques dont un mât plus court de 6 mètres, a enregistré de meilleures moyennes de vitesse, près de 3 % de plus.

Ainsi, le maxi trimaran noir-et-or a battu le record Ouessant-Equateur en 4 jours 21 h 29 min. Ce qui n’enlève rien à l’acharnement de l’équipage d’IDEC Sport qui s’offre la traversée de l’Océan Indien (record WSSRC) en 6 jours 23 h 04 min. Rendez-vous jeudi ou vendredi à Brest pour accueillir ces hommes (et femmes) qui n’ont pas fini de nous faire rêver.